GABON - FRANCE
50 MILLIARDS FCFA
D'AIDE POUR NOTRE PAYS
Le directeur général de la Caisse française De développement, M Philippe Jurgensen, I'a confirmé hier au président Bongo qui l'a reçu en audience.


Le président Omar Bongo accueillant M. Philippe Jurgensen, hier, dans son cabinet de travail.

DOUBLE audience sous le signe de la coopération économique, hier, au palais présidentiel, où le chef de l'Etat s'est entretenu avec deux personnalités française et américaine. Avec M. Philippe Jurgensen, directeur général de la Caisse française de développement (CFD), le président Omar Bongo a discuté du concours que cet organisme va apporter au Gabon dans divers domaines allant de la restructuration des entreprises publiques et parapubliques à la construction de logements socio-économiques. M. Jurgensen a déclaré, à sa sortie d'audience, que la situation politique et économique de notre pays était favorable à la prise de décisions importantes, compte tenu du climat social prometteur consécutif à la signature des "Accords de Paris" et aux effets positifs de la dévaluation du franc CFA qui commencent à se faire sentir dans le secteur du pétrole, du bois, des services, etc. Au total, l'aide de la CFD pour l'ensemble de ces programmes s'élève à quelque 50 milliards de francs CFA.
Le président de la République s'est également entretenu avec Mme Miller, directeur du département Afrique au ministère américain du Commerce. Introduite dans le cabinet du chef de l'Etat par l'ambassadeur des Etats-Unis au Gabon, S.E Jospeh Wilson, I'hôte du président Bongo a déclaré être venu "chercher des opportunités pour les investisseurs américains" et elle s'est dite satisfaite des contacts qu'elle a eus à Libreville. Mme Miller, avant d'arriver dans notre capitale, s'était rendue dans deux autres pays africains, l'Ile Maurice et l'Afrique du Sud.


POLlTQUE
- Tourisme et hôtellerie: radioscopie de "la destination Gabon".
- EKAMA réagit aux "Accords de Paris"
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ECONOMIE
- Opération 40 Logements à Nomba-Domaine ll: le directeur général de la CFD visite le chantier.
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ETRANGER - Niger: application des accords de paix de Ouagadougou.
- Algérie: le carnage des médias se poursuit.
- Afrique du Sud: un homme d'affaires affirme avoir été payé par l'lnkhata pour assassiner des membres de l'ANC.
- Nigeria: les délégués de la Conférence constitutionnelle pourraient jouer les prolongations.
Cameroun: le personnel administratif des universités de Yaoundé en grève.
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SPORTS
- Flash sur Eboa-Njanga, digne pendant de Just-Parfait Ndong Nguéma.
- Wambd Nguta (Mbilinga FC):
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PROVINCES
- Estuaire/Libreville: M. Ntchaye-lssogui s'entretient avec le gouverneur du district 9150 du Rotary international.
- Woleu-Ntem/Bitam: la "Réformation" fêtée dans l'allégresse, mais...
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Pour moi quoi . . .

POUR moi, Makaya, avec ma marmaille d'enfants, chague rentrée scolaire est toujours une épreuve hautement redoutée. Celle de cette année, surtout, avec cette fichue dévaluation, qui a réduit mes maigres revenus de smigard en même temps qu'elle augmentait les prix des fournitures scolaires. C'est vraiment youkoukou, je vous dis.

C'est pourquoi, lorsqu'il n'y a pas longtemps j'ai lu le communiqué (le chant dll cygne?) de Popo ex-Monsavon, qui interdisait aux responsables d'établissements scolaires primaires et secondaires de percevoir les frais de scolarité en dehors de ceux relatifs à la mutuelle et à la coopérative, j'ai applaudi des deux mains. Simplement parce que je me suis dit : "Voilà au moims une responsable qui applique déjà, avant leul ratification par l'Assemblée nationale, I'une des clauses importantes des "Accords de Paris", qui somme le ministère de l'Education nationale de supprimer le paiement par les parents des frais d'assurances scolaires et leur prise en charge par l'Etat".

J'ai vraiment poussé un ouf de soulagement, parce que cette affaire d'assurance scolaire était devenue un véritable fonds de commerce pour enseignants malhonnêtes et véreux. Mais ma joie a été de courte durée, et je mesure à mes dépens combien de fois j'ai sous-estimé la Cupidité endémique de certains de nos compatriotes, Car imagninez-vous que de nombreux directeurs d'école continuent à faire fi des injonctions de leur département de tutelle.

On me signale le cas des écoles primaires A & B situées derrière l'ENSET. Dans la première, le directeur continuerait à exiger 3500 FCFA d'assurance et 3500 FCFA pour la mutuelle par tête de mwana, tandis que son voisin et complice immédiat exige pour sa part, 4500 FCFA pour l'assurance et 4500 FCFA pour la mutuelle. Les bruits qui me reviennent, le soir, lorsqu'on se retrouve à Massanga bar, c'est que dans toutes les écoles de Libreuille, on se fait son petit beurre sur le dos des petits Gabonais dont les parents "conjoncturés" dans un premier temps et "dévalués" dans In foulée, c'est le moins que l'on puisse dire, ont du mal à joindre les deux bouts. Quel pays!