Prise en charge des pèlerins du Hadj 95
Le 13 avril prochain, le premier contingent des pèlerins ivoiriens prendra le chemin de la Mecque. Pour le plerinage de cette année, le gouvernement vient de décider d'apporter son aide cette année à 1200 pèlerins. Environ 30% du montant du pécule exigé à chaque pèlerins sera ainsi à la charge du gouvernement qui fera payer par l'Ambassade de notre pays en Arabie Saoudite, les taxes saoudiennes d'un montant de 75.000 FCFA par pèlerin. En outre, à chacun de ces 12.00 pèlerins sera remis une somme en monnaie saou dienne équivalent 100.000 FCFA. Cette participation de l'Etat qui s'élèvera à 230 millions FCFA intervient après l'envoi l'année dernière d'une trentaine d'lmams à la mecque par le Président de le République. Des musulmans se prononcent sur cette décision. Tous estiment que c'est un acte de haute portée sociale et pourra certainement soulager lae pélerins les plus démunis notamment. Ils souhaitent doir i'initiative se répéter tous les ans et s'étendre surtout aux tarifs des billets d'avion qui n'arrênt pas de grimper.
UNE DÈCISION QUI DOIT PROFITER AUX PLUS DÈMUNIS

M. Fofana Issa: «J'apprécie énormément cette assistance del'Etat qui doit aller aux plus démunis de notre communauté"».


El Hadj Salia Bamba: «Nous devons saluer une telle initiaUve et prier pour qu'elle se répète tous les ans».


M. Mahamadou Cissé. «Ilfaut à pré- sent que nous essayons de mettre une seule structure en place pour I'or- ganisatlon du pèlerinage».

M. KON IBRAHIMÉ (AGENT D'ASSURANCE)
«C'est une bonne chose. Si mes calculs sont exacts, cela fait 175.000 F à distribuer à1200 pèlerins. Je crois que ça peut soulager quelque peu, quand on sait que c'est 1 million 500.000 F qu'il faut à chacun pour réssir effectivement son pèlerinage. C'est donc bon à prendre déjà cette aide de l'Etat. Cependant, les prix des billets d'avion pour le pèerinage restent exhorbitants (590.000 F à Air Afrique et 530.000 F à Egypt Air). Il faut que l'Etat intervienne à ce niveau également, ce qui va permettre à un nombre encore plus élevé de musulmans d'effectuer le pèlerinage à la mecque».

Mme SIDIBE FATOUMATA (ATTACHE DE CABINET)
Mme SIDIBE FATOUMATA (ATTACHE DE CABINET) «Ce geste est vraiment louable, parce que Dieu seul sait combien de fois nos parents se saignent à blanc pour effectuer le pèlerinage à la mecque. Nous devons tous remercier le gouvernement. Je crois que cette initiative doit pouvoir permettre aux musulmans de parler le meme langage, surtout que le gouvernement ne cherchera pas à savoir qui se réclame du CNI (Conseil National Islamique) ou CSI (Conseil supérieur islamique) avant de remettre cet argent. Et je souhaiterais surtout que cette aide revienne aux véritables indigents de la communauté afin qu'elle garde toute sa valeur, tout son sens social. C'est aussi une initiative à perptuer».

M. SALIA BAMBA (IMAM, DIRECTEUR DU CENTRE D'APPEL ISLAMIQUE DE TREICHVILLE)
«Nous devons tous saluer une telle initiative et prier pour qu'elle se répète tous les ans. Nous devons féliciter le gouvernement et le Président Henri Konan Bédié. Parce que, il faut avouer que les frais de pèlerinage sont de plus en plus élévés. Et cela aucun musulman ne l'ignore».

M. FOFANA ISSA (COMPTABLE)
«J'apprécie bien cette assistance de l'Etat qui doit aller aux plus démunis. Ils sont nombreux et sont pour la plupart âgées. Ils ne peuvent pl us travai I ler. Donc si l'Etat peut même aller jusqu'à 50%, ce sera vraiment salutaire. Maintenant, il est à souhaiter que les différentes structures d'organisation du pélerinage fassent en sorte que le cafouillage dont nous avons entendu parler l'année derniere du côté de nos pèlerins ne se produise plus».

M. MAHAMADOU CISS (FlNANCIER)
«Je suis très heureux d'apprendre cela, c'est à croire que l'Etat reste déterminé à aider notre communauté, il faut que nous le reconnaissions tous. Il faut à présent que nous puissions nous mêmes les musulmans, mettre en place une structure unique pour l'organisation du pèlerinage a la mecque. C'est d'autant plus important qu'on ne sait pas toujours a laquelle des deux structures s'adresser en realité. Ce n'est vraiment pas agreable. Je souhaiterais aussi que l'année prochaine, I'Etat essaie d'intervenir au niveau des compagnies aériennes pour obtenir une baisse des tarifs des billets...»

EL HADJ ABOUBACAR FOFANA (PORTE-PAROLE DU CONSEIL SUPERIEUR DES IMAMS)
que nous avons joint au télephone s'est abstenu de toute declaration. Tout en appréciant cette assistance que l'Etat s'apprête à apporter à 120û de ses coreligionnaires se rendant cette année au pèlerinage à la mecque El Hadj Aboubacar Fofana nous a indiqué, que le Conseil National Islamique (CNI) qui est une émanation du Conseil Superieur des Imams va se «réunir pour s'imprégner des mécanismes de cette aide avant de procéder a toute declaration».
MOUSSA TOURÉ


Secours médical islamiaue

SOIGNER SEION IES PRINCIPES DE DIEU

OUVERTE le 18 mars, la caravane de santé organisée par le Secours Médical Islamique qui aura permis à nombre de personnes nécessiteuses de bénéficier des soins gratuits, a pris fin dimanche à I'lnstitut National de la Santé publique d'Adjamé. Les fidèles musulmans, avant de se séparer ont consacré la prière de 13 heures à implorer Allah à continuer d'accorder ses bienfaits à la Côte d'lvoire et à ses enfants. Debattant du thème: «Corps de la santé en l'lslamn», frère Diakité Ladji, imam et membre du SEMI, a d'entrée de jeu situé le fondement de la santé en islam. Selon lui, le médecin ou agent de sant&eaccute; musulman part toujours avec le devoirde bien faire son travail qui s'exerce sur une créature qui n'est pas la sienne, mais de Allah. Parce qu'il sera appelé un jour à rendre compte au créateur de l'âme du comportement qu'il a eu face a son malade, en lui disant aussi si son travail s'est effectué dans les normes sur son semblable qui souffre dans son corps et a besoin d'être soulagé. Dans sa conclusion, frère Diakité Ladji a rappelé à l'ordre les membres de la corporation médicale, particulièrement le corps de la santè musulman à l'ordre, par ces temps où l'argent a plus d'importance pour certains que l'être humain
Le corps médical musulamn doit exercer son métier en tenant compte des références de base du Coran et à l'enseignement des illustres prédecesseurs pour mériter la bénediction divine. CLEMENTO KOUAIIIIE