POLlTQUE - Tourisme et hôtellerie: radioscopie de "la destination Gabon". - EKAMA réagit aux "Accords de Paris" - - article - - -
ECONOMIE
ETRANGER
- Niger: application des accords
de paix de Ouagadougou.
SPORTS
PROVINCES
|
Pour moi quoi . . .
POUR moi, Makaya, avec ma marmaille d'enfants, chague rentrée scolaire est toujours une épreuve hautement redoutée. Celle de cette année, surtout, avec cette fichue dévaluation, qui a réduit mes maigres revenus de smigard en même temps qu'elle augmentait les prix des fournitures scolaires. C'est vraiment youkoukou, je vous dis. C'est pourquoi, lorsqu'il n'y a pas longtemps j'ai lu le communiqué (le chant dll cygne?) de Popo ex-Monsavon, qui interdisait aux responsables d'établissements scolaires primaires et secondaires de percevoir les frais de scolarité en dehors de ceux relatifs à la mutuelle et à la coopérative, j'ai applaudi des deux mains. Simplement parce que je me suis dit : "Voilà au moims une responsable qui applique déjà, avant leul ratification par l'Assemblée nationale, I'une des clauses importantes des "Accords de Paris", qui somme le ministère de l'Education nationale de supprimer le paiement par les parents des frais d'assurances scolaires et leur prise en charge par l'Etat". J'ai vraiment poussé un ouf de soulagement, parce que cette affaire d'assurance scolaire était devenue un véritable fonds de commerce pour enseignants malhonnêtes et véreux. Mais ma joie a été de courte durée, et je mesure à mes dépens combien de fois j'ai sous-estimé la Cupidité endémique de certains de nos compatriotes, Car imagninez-vous que de nombreux directeurs d'école continuent à faire fi des injonctions de leur département de tutelle. On me signale le cas des écoles primaires A & B situées derrière l'ENSET. Dans la première, le directeur continuerait à exiger 3500 FCFA d'assurance et 3500 FCFA pour la mutuelle par tête de mwana, tandis que son voisin et complice immédiat exige pour sa part, 4500 FCFA pour l'assurance et 4500 FCFA pour la mutuelle. Les bruits qui me reviennent, le soir, lorsqu'on se retrouve à Massanga bar, c'est que dans toutes les écoles de Libreuille, on se fait son petit beurre sur le dos des petits Gabonais dont les parents "conjoncturés" dans un premier temps et "dévalués" dans In foulée, c'est le moins que l'on puisse dire, ont du mal à joindre les deux bouts. Quel pays! |