Seychelles Weekend Nation SOSYETE Samedi 29 avril, 1995

Que faire des réfugiés du Tiers-monde

Les autorités russes se plaignent de la charge que représente l'entretien des réfugiés du Tiers-monde installés dans leur pays, ajoutant que la situation des finances publiques ne permet plus d'y faire face.

Le message adressé aux organisations internationales et à l'Occident, est clair: faute d'une aide extérieure substantiele, les réfugiés devront s'en aller.

Selon les services de l'immigration, il y aurait en Russie quelque 70.000 personnes originaires d'Asie, d'Afrique et, en très petit nombre, d'Amérique latine, possédant le statut de réfugié dûment attesté par le bureau moscovite du HCR (Haut- Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, organisation dont le siège est à Genève). Les plus nombreux sont les Afghans: près de 11.000 familles, pour une communauté de plus de 40.000 personnes. Viennent ensuite les Irakiens (1700 familles) et les Somaliens (1.600). Après le Sri Lanka (722 familles recencées), les autres pays d'origine des réfugiés sont, dans l'ordre: Ethiopie, Iran, Soudan, Angola, Zaire, Pakistan et Nigeria.

Compte tenu des dimensions du pays, de l'état des communications entre les républiques et Moscou, ainsi que de la désorganisation de l'administration centrale, ce chiffre constitue, vraisemblablement, une estimation à minima: plusieurs milliers d`autres ressortissants de pays du Tiers-monde, remplissallt les conditions requises par le HCR, se trouveraient en Russie sans avoir pu accomplir les formalités leur permettant d'êlre offciellement enregistrés.

Racisme à l'égard des Africains

Toujours selon les services d émigration, le coût d'un réfugié serait de 12.000 dollars par an en moyenne, mais de 15.000 Ia première année, en raison des frais de dossier et administratifs, d'interprétariat, des traitements médicaux, etc.

Le budget nécessaire pour une famille de quatre à six enfants est ainsi estimé à 100.000 dollars. La "facture" totale pour leurs 70.000 réfugiés, que les Russes disent ne plus pouvoir payer, serait donc de I'ordre de 2,3 millions de dollars.

Le HCR prend très au sérieux la mauvaise volonté manifestée par Moscou. Il est vrai que la Russie, signataire de la Convention des Nations unies sur les réfugiés depuis 1991, a pris des engagements qu'elle est tenue de respecter, notamment en contribuant financièrement à la subsistance de ceux qui se trouvent sur son territoire. Mais on peut craindre que les conditions de vie et l'environnement psychologique des réfugiés se dégradent rapidement.

En privé beaucoup dénoncent le racisme dont feraient preuve les responsables russes, notamment à l'égard des Africains. Des réfugiés somaliens ont même organisé des manifestations pour protester contre l'hostilité dont ils seraient victimes, tandis que les Afghans dénoncent le "harcèlement" des officiels.

Comme la plupart des réfugiés qui se trouvent en Russie, et tout particulièrement ceux arrivés à une date récente, ont choisi ce pays comme première étape avant de pouvoir se rendre en Europe apparaît souhaitable d'accélerer le mouvement, en leur trouvant de nouvelles terres d'accueil. Cela satisferait les bénéficiaires les autorités russes. L'ennui, comme a pu le constater le HCR, c'est qu'à l'Ouest on ne s'empresse pas de les recevoir, bien au contraire.


Travayer i selebre le Premye Me

Lendi tou travayer atraver lemonn pou an fet. Dan tou kwen lemonn kot lentere travayer i ganny pran an konsiderasyon, le Premye Me i en zour lazwa, en zour reneksyon e en zour lanmizman.

Sa zour, tou bann lorganizasyon travayer i demann tou travayer pour solider avek zot koleg travayer dan lemonn ki pe ankor soufer pour ganny sa ki nou apel lazistis sosyal e menm loportinite pour tou dimoun.

Isi Sesel, parey tou le lannen, en seri aktivite in prepare pour selebrasyon sa lazournen. Bann aktivite ki pou fer pan- dan sa lazournenspesyal, i enkli moman refleksyon koman lanmizman. I annan serten landra travay ki'n organiz par egzanp piknik oubyen rankont sosyal.

Sepandan, anmenmtan ki nou pe anmize, i neseser ki tou travayer i relle- sir lo fason ki mannyer i kapab fer plis pour ogmant son litilite dan sosyete. Tou travayer i annan en devwar pour kon- tribye le plis posib ver devlopman zot landra travay, e pour fer zot mye pour asir bon relasyon ant anplwayer ek anplwaye dan lentere dan zot prop lentere e lentere pei annantye.

Ozordi travayer i lib pour antre dan linyon ki i oule. Sa desizyon in ranforsi zot liberte ek zot dinyite koman sitwayen. Me sa liberte in osi met en devwar e en responsabilite spesyal lo zot, an partikilye anver zot landra travay.

Annefe, tou travayer i devret realize ozordi ki meyer fason pour prezerv son lanplwa, son drwa e son valer, se fer son travay konsyansyezman. I neseser ki i gard en bon latitid anver son travay, setadir: ariv a-ler, ranpli byen son zournen, i pa pas son letan kale e depann lo lezot, servi linisyativ pour fer progrese landra travay e annan osi respe pour son frer ek son ser ki travay akote li.

Se avek sa kalite bon latitid ki i ava garanti son travay e ranforsi son litilite sosyal. sa i ava permet anmenmtan kontribye pour etabli en bon lanvironman travay.